Prêts, pas prêts, on y va!

La Rochelle – 3 décembre 2019

Les travaux avancent à petits pas et le froid est bien installé à La Rochelle. Une courte fenêtre météo se présente à nous et nous offre la possibilité de quitter maintenant, question de ne pas passer Noēl ici. À La Rochelle, les dépressions s’enchaînent rapidement les unes après les autres. Les bonnes fenêtres météo étant peu nombreuses à cette période de l’année, nous choisissons de saisir l’opportunité et poursuivrons, avec l’accord de notre vendeur Lagoon, les travaux restants plus au sud. De toute manière, il fait trop froid pour envisager faire faire les réparations de gelcoat avant le printemps. La décision est donc prise, nous partirons dans 2 jours.

Nous avons choisi d’engager un skipper, Anthony, qui nous accompagnera pendant cette traversée. Comme nous n’avons encore jamais hissé les voiles de Vahana et que le Golfe de Gascogne a la réputation d’être capricieux et difficile en cette période, nous voulons mettre le plus de chance de notre côté pour que cette première expérience soit sécuritaire et positive pour toute la famille. Nous ne regretterons pas du tout cette décision, qui nous aura permis d’apprivoiser graduellement la navigation sur notre nouveau catamaran et qui nous aura fait soufflé, surtout les premiers jours et les premières nuits, avec la gestion familiale du mal de mer.

Jour 1, mardi le 3 décembre 2019

Nous devons faire quelques ronds dans l’eau aujourd’hui, tout en préparant notre départ pour demain. Il reste à faire une épicerie, à faire un bon ménage et du rangement dans le bateau, à enregistrer les balises personnelles AIS, à réviser les procédures d’urgence, etc. Anthony, notre skipper, veut aussi faire un tour complet du bateau pour s’assurer de la sécurité des équipements . Nous resserrons quelques boulons, vérifions les moteurs et il fera aussi une inspection jusqu’à la tête du mât. 

Coup de théâtre, en arrivant au bateau le matin, Anthony me dit: T’as pas eu mon texto? J’ai revérifié la météo, et il faudrait partir aujourd’hui. Quoi!!? Eh bien! On se « revire sur un dix cent » et on active l’ensemble des préparatifs. Nous réussirons à quitter La Rochelle à 16h par un froid intense et avec des vents de 25 noeuds.

Dès les premières heures, Jacob ne se sent pas bien. Malgré la prise de médicaments contre le mal de mer, il sera le premier à nourrir les poissons. 

Le mouvement du catamaran est très différent de notre ancien voilier ( un voilier s’incline et fait ensuite un mouvement similaire à un cheval à bascule, le catamaran quand à lui, a plutôt un mouvement de machine à laver. Du moins, au début, c’est ce qu’on perçoit 🤪) Nous ne sommes pas encore amarinés. Ça fait bien 8 semaines que nous sommes sur Vahana, mais toujours à quai. Le froid et la noirceur qui s’installent rapidement ainsi que les vents, accompagnés des vagues et de la houle auront raison du reste de l’équipage. Le départ un peu précipité + le mauvais contrôle des 5F anti-mal de mer (Froid, faim, frousse, fatigue et « foif ») feront le reste. Citation de notre skipper qui nous affirme que le premier jour n’est pas le pire: « Le premier jour, tu penses que tu vas mourir, le deuxième jour, c’est pire car tu sais que tu ne vas pas mourir !», le 3e jour, tu te résignes à ta vie de mort-vivant et tu ressuscites au 4e jour.

Jour 2, le mercredi 4 décembre

La traversée est éprouvante pour toute la famille et le froid difficile à endurer. Il fait 2℃ et avec le vent, « ça caille » comme diraient les français. Nous sommes en mode survie et n’éprouvons aucun plaisir à la situation actuelle. Heureusement qu’Anthony est avec nous et qu’il assure le principal de la navigation. Nous avons peine à faire nos quarts et apprécions lorsqu’on entre à l’intérieur retrouver un peu de chaleur. Notre corps est en réaction et ça fait peine de voir les enfants comme ça. 

Après la première nuit de navigation, nous remarquons qu’un ragage répété à tribord a sectionné la gaine de l’écoute de grand voile que nous veillerons à remplacer arrivés à destination.

Beau moment de bonheur dans notre journée, nous croisons nos premiers dauphins. Tout le monde retrouve le sourire instantanément.

Nous avons aussi un nouveau passager, surnommé Louli, un petit oiseau blessé qui est venu se réfugier à bord pour prendre une pause. 

Nous naviguerons toute la journée avec des vents arrière de 17-20 noeuds, les voiles en ciseaux, bien retenues.

Jour 3, le jeudi 5 décembre

L’équipage commence à reprendre un peu de vigueur. Ce n’est pas encore parfait, mais on sent qu’on s’habitue aux mouvements du bateau. Nous sommes semi-fonctionnels, mais commençons à participer davantage aux manoeuvres. Le vent diminue, toujours un vent arrière. Une pensée pour Mamie à qui c’est la fête aujourd’hui.

Jour 4, le vendredi 6 décembre

Tout le monde va mieux, les enfants recommencent même à se chicaner, ce qui prouve qu’ils ont repris de la vigueur. Même Louli a repris son envol. Le Golfe de Gascogne est derrière nous et nous longeons maintenant la côte espagnole. Il faut avancer au moteur puisque le vent a beaucoup diminué. Malheureusement, comme il y a beaucoup de brouillard, on aperçoit difficilement la côte. La vie à bord reprend un rythme plus doux. Les enfants jouent avec leurs Légos et aux cartes. Ils écoutent quelques émissions Netflix téléchargées sur leur Ipad. Nous cuisinons avec plaisir et mangeons avec appétit. Nous aurons la chance de croiser plusieurs fois des dauphins, à notre plus grand bonheur. Nous poursuivons aussi nos apprentissages en navigation avec le cerveau plus réceptif. 

Jour 5, le samedi 7 décembre

Nous longeons maintenant la côte du Portugal. Nous aurions bien aimé faire un arrêt à Porto, une ville que nous souhaitions visiter, mais comme les vents sont favorables pour poursuivre vers le sud, nous maintenons notre cap direction Cascaïs. La mer est une mer d’huile, à peine quelques ridules en surface avec une belle houle allongée. Bien que nous devions encore entendre le bruit incessant des moteurs, la navigation est confortable et agréable. Ce matin, notre odorat nous confirme que nous approchons à nouveau de la terre ferme. Une odeur de vanille mélangée à des effluves de bois brûlé chatouille nos narines, c’est l’odeur de la terre ferme car nous approchons du littoral. Nous profitons de l’accalmie pour tous prendre une bonne douche chaude à bord, un pur bonheur après 5 jours complets de navigation. 

Jour 6, le dimanche 8 décembre

Nous naviguons toute la journée dans un épais brouillard. Pour la première fois, nous apprécions grandement notre radar qui permet de distinguer les nombreux bateaux de pêcheurs qui n’émettent pas leur signal sur l’AIS (système d’identification automatique qui permet leur positionnement). Il faut demeurer vigilants car il y a beaucoup de bouées de pêcheurs et nous les voyons au dernier moment. Nous arrivons à Cascais en fin de journée, un peu avant la noirceur.

Anthony restera avec nous encore 2 jours supplémentaires afin de nous faire pratiquer les manoeuvres d’approche de quai, le mouillage, les prises de ris, l’installation et l’utilisation du geneker. Il nous restera ensuite à pratiquer par nous-mêmes pour acquérir notre expérience.

Merci à Benoit Villeneuve pour ses trucs lors du cours de traversée de l’Atlantique. Bien que cette traversée n’était pas d’une aussi longue durée qu’une transatlantique, beaucoup de conseils ont été mis à profit comme un menu simple et des assiettes jetables pour les premiers jours où nous peinions à faire la vaisselle.

Nous avions acheté un super équipement de pêche chez Rêve de Pêche à La Rochelle.  Le propriétaire, Francis, a été de très bons conseils. Cependant, personne ne se sentait le coeur assez solide pour prendre et surtout apprêter un poisson durant la traversée. Nous en aurons donc plus donné à la mer que ce que nous aurons pris 😉

Note de la capitoune:

J’ai adoré faire des navigations de nuit. C’était une première expérience pour moi car au Lac Champlain, nous avions toujours la possibilité de nous ancrer rendus au soir. J’ai toujours été un oiseau de nuit. Malgré le bruit des moteurs, malgré la noirceur absolue de certaines nuits, le ciel parfois étoilé mais aussi parfois ténébreux, le bruit des vagues qui claquent sur la coque, je ressens un grand apaisement à naviguer sur Vahana dans la nuit noire. Lors des nuits plus mouvementées du début, les vagues et les mouvements du bateau semblent s’amplifier à la noirceur. Malgré cela, c’est un moment de la traversée que j’ai abordé sans aucune appréhension et que je trouve même très serein. C’est un moment où je me retrouve seule face à l’infiniment grand.

Note du capitaine : 

Durant un changement de quart de nuit, j’ai demandé à Lyne ce qu’elle faisait assise au poste de bar pendant toutes ces heures de veille. Et elle de me répondre: -Rien, je relaxe. -What!!!??? 😳,  tu dois vraiment être très tendue! Moi, au bout de 15 minutes, je suis en masse relaxe et je serais prêt à aller me recoucher aussitôt 🤣. 

Merci aux enfants d’avoir enduré ces premières journées avec brio. Nous les avions prévenus de la possibilité de souffrir du mal de mer, mais n’avions pas envisager que ce serait si éprouvant pour tous. 

Merci à Anthony pour sa gentillesse, sa grande écoute et sa transmission des savoirs. C’est un skipper professionnel et aussi un ancien formateur de moniteurs de voile. Nous avons été entre bonnes mains avec lui et avons eu beaucoup de plaisir en sa compagnie. Nous n’hésiterions pas à le recommander, si besoin.

Anecdote linguistique: Pour les Français, tantôt signifie cette après-midi, un moment bien précis dans la journée. Tandis que pour les Québécois, tantôt est employé pour désigner un passé ou un futur près. Exemple: J’ai fait ça tantôt ( il y a peu de temps) ou je te réveille tantôt  (dans peu de temps). Vous comprendrez la confusion générale lors de la gestion des quarts 🤣. Au début, Anthony était un peu décontenancé de nous entendre dire « tantôt » à qui mieux mieux. Dis donc, tantôt c’est quand??? Le passé ou le futur? Il s’est finalement surpris lui-même en discutant par téléphone avec un collègue à lui répondre avec un tantôt québécois du type on se reparle tantôt.

Finalement, merci à vous chers lecteurs de nous accompagner dans les lectures de nos récits, de nos aventures et de notre douce folie. 

Prochaine publication à venir: Cascais et Lisbonne – Portugal.

Il était un petit navire… qui n’avait jamais navigué 🎼

Notre arrivée

Ça y est! Nous sommes arrivés sur Vahana! Notre départ du Québec s’est bien déroulé. Nous avons pris l’avions jusqu’à Paris et ensuite le train jusqu’à La Rochelle (après avoir du racheter de nouveaux billets car Lyne avait égaré les billets pour toute la famille! ). En fait, nous sommes arrivés un peu juste à la gare. Nous nous sommes trompés de quai et, finalement, les billets n’ont jamais été retrouvés ! Vous auriez du nous voir vider l’intégralité de nos bagages sur le quai, dans le but de les retrouver !

Nous arrivons donc à La Rochelle avec près de 7 heures de retard sur l’heure prévue. On tente de trouver un hôtel , mais c’est complet. On se résigne donc à entrer sur Vahana à la noirceur et on se fait une petite place au milieu des boîtes. Il faut un peu de temps avant de réussir à dégager 2 matelas dans tout ce brouhaha.

Le lendemain, nous nous mettons rapidement à la tâche pour défaire nos 95 colis et nous jouons longuement à Tetris afin de trouver la place la plus adéquate pour chacun de nos effets personnels . Au fil des jours, Il ne faudra pas hésiter à s’accroupir, à soulever les banquettes, à tester et redéménager certaines choses selon l’espace disponible pour optimiser leur positionnement.

La Rochelle

La Rochelle est une ville magnifique avec ses tours et son architecture datant du Moyen-Age. Il y a de délicieuses petites pâtisseries presque à tous les coins de rue. Nous sommes situés à quelques minutes de l’aquarium et de la vieille ville où règne une ambiance agréable avec ses petits cafés et l’immense marina de plus 5000 places.

Il fait cependant un temps gris et pluvieux depuis notre arrivée. En plus d’un mois, il a plu à presque tous les jours. Le taux d’humidité frôle les 90%.

Quelques particularités:

  • Ici, les commerces sont majoritairement fermés les dimanches et la plupart ferment aussi tous les jours de la semaine de 12:00 à 14:00 pour manger.
  • Le rythme est différent et moins effréné. Les élèves ont un moins grand nombre de jours d’école et le chantier naval s’active rarement avant 9h, 9h30 le matin.
  • On se fait souvent dire que notre accent est charmant et que ça s’entend que nous sommes québécois. – Hein, quoi? On as-tu un accent nous autres???
  • À La Rochelle, beaucoup de gens se déplacent à vélo, à trottinette et à pieds.
  • Les Rochelais ne craignent pas le froid et n’hésitent pas à siroter une bonne bière froide le samedi soir sur une des nombreuses terrasses extérieures lorsqu’il fait à peine 5’C. 🥶
  • Comme nous n’avons plus de voitures, nous marchons beaucoup, soit environ 5 à 8 kilomètres par jour. Les enfants sont de bons marcheurs et suivent bien la cadence. Parfois, nous pouvons parcourir près de 10 km à pieds en une journée.
  • Nous sommes étonnés de la confiance que les gens nous portent :
  • À la pâtisserie , j’avais oublié d’apporter ma carte, la boulangère m’offre de passer payer plus tard.
  • Au magasin de vélos, incertains des dimensions pour les ouvertures de hublot, on nous laisse partir avec 2 vélos pour vérifier.
  • Il en est de même chez Uship où le personnel nous permet de faire plusieurs test avant achats.
  • Malgré le climat assez frais du moment ( 4’C la nuit et 8’C le jour) , la végétation est surprenante; On y retrouve plusieurs types de palmiers et nous avons même remarqué un oranger garni de nombreuses oranges.
Pour Octobre Rose, les tours de La Rochelle s’illuminent en rose le soir venu.

Miam, miam…

  • Le pain, le vin, les fromages et autres gourmandises ne sont vraiment pas cher comparativement au Québec!!! Il y a de quoi se régaler! Même qu’on doit se contrôler car notre côté épicurien est vraiment très sollicité ici. Après tout, on s’adapte aux habitudes de nos hôtes et à l’économie locale! 🙂 Les 2 ustensiles qui nous servent le plus depuis notre arrivée sont le couteau à pain et le tire-bouchon.
  • Beaucoup de produits indiquent clairement et fièrement leur origine; région, nom de l’agriculteur, etc. Les produits sont moins anonymes qu’au Québec.
  • L’offre pour les produits bio est excellente et à bon prix. Parfois moins chère que les produits réguliers. Par contre, l’offre pour les produits vegan est presque inexistante. On réussi à se débrouiller à partir des produits de base, mais il faudra oublier les saussices à hot-dog végé et les boulettes BeyonMeat. Il va falloir être créatifs pour le BBQ.
  • Les Français sont très traditionnels dans leur offre alimentaire et certains produits que l’on s’attendait à trouver facilement sont très difficiles , voir impossible à trouver tel que; des haricots noirs, des bagels, du piment broyé. Et c’est sans compter les produits plus ethniques comme des feuilles de soya ou des tortillas.
  • Le Québec brille par son offre alimentaire varié.

Notre position actuelle

Vahana est au quai de la Marina des Minimes dans la zone des bateaux en préparation, au point jaune sur la carte. Nous sommes le petit parmi les géants. À notre quai, se côtoient des trimarans Neel de 47′, des Fountaines Pajot de 50′, bref de quoi faire rêver si nous n’avions pas à payer la facture qui vient avec 😉

Notre position étant légèrement retirée de la rive ouest nous a permis d’être davantage protégé des forts vents que nous avons rencontrés . La marina a subi des vents de 35 noeuds avec des pointes records à plus de 70 noeuds.( environ 130 km/h) Nous étions bien heureux d’être un peu en retrait, car en zone moins abritée , certains bateaux ont subi des dommages.

Cependant, puisque cette zone est surtout une zone de travail pour les chantiers, nous sommes les seuls à vivre à bord et les enfants n’ont pas vraiment l’occasion de rencontrer d’autres enfants depuis notre arrivée ici, mis à part une gentille famille française rencontrée par hasard à l’aquarium , dont la jeune fille, de l’âge de Charlotte, trippait sur notre accent 🤣.

Mais pourquoi sommes-nous encore ici?

Nous croyions que d’acheter un bateau neuf aurait été facilitant. Erreur!!! Le bateau n’est pas encore prêt même si nous sommes arrivés depuis plus d’un mois. Personne ne peut nous expliquer pourquoi le bateau n’était pas prêt à notre arrivée. Il y a de ces mystères de la vie…

L’arche qui reçoit les panneaux solaires n’est pas encore stabilisée. Le bateau est donc toujours à quai et n’a pas encore eu l’occasion de naviguer.

Nous réalisons vite que, sur les chantiers nautiques, la quantité est privilégiée à la qualité. Ils sont débordés et il faut que ça roule vite. Il livre donc des produits qui manquent d’amour et sur lesquels il faut remettre du temps. Pour Vahana, en plus de travaux prévus pour des ajouts d’équipements, il faudra apporter plusieurs correctifs de finition, des réajustements, du scellant, du polissage, des réparations, etc. Sans tenir compte des éléments manquants .

Il faut donc relancer sans cesse et presque toujours être à bord pour superviser les travaux et parce qu’on ne sait jamais à quel moment quelqu’un va se pointer… Il y a aussi la contrainte du décalage horaire : Nous devons communiquer avec notre vendeur au Québec, qui contacte ensuite notre préparateur en France, qui envoie une demande à un sous-contractant, qui l’envoie à un sous-sous-contractant, etc.

Et les chantiers sont tellement débordés qu’on nous invite cavalièrement à faire quelques travaux par nous-mêmes si on veut pouvoir finir par partir…

C’est donc Francois qui a du installé notre système Acuva pour filtrer et purifier notre eau.

Bref, ce n’est pas ce à quoi on s’attendait. On pensait à un service clé en main, et ce n’est pas du tout le cas.

Je ferai un article prochainement pour vous expliquer les différents systèmes du bateau et vous faire faire un tour du proprio. 😉

Le côté moins glamour

Il faut comprendre que nous sommes à quai depuis plus d’un mois, sans possibilité de bouger sécuritairement le bateau à cause de l’arche. Vahana a une capacité limitée pour ses réservoirs d’eaux noires et nous ne pouvons pas nous déplacer vers le lieu des pump-out, c’est-à-dire évacuation des eaux noires (toilette). Avec 4 personnes à bord à temps plein, il faut donc tenter le plus souvent possible de nous déplacer au bloc sanitaire et privilégier les toilettes publiques souvent douteuses (voir un exemple sur la photo à droite) si on ne veut pas faire déborder nos réservoirs. Il faut donc compter qu’aller aux toilettes est souvent une expédition d’une bonne quinzaine de minutes aller-retour sous la pluie.

L’école sur Vahana

Les enfants ont un bon rythme d’apprentissage. Il y a cependant régulièrement des ouvriers à bord et tous les travaux peuvent vite déconcentrer nos 2 élèves. Nous privilégions donc les journées de fin de semaine où on risque moins de se faire déranger et on profite aussi de plusieurs opportunités pour faire l’école autrement.

L’école autrement

Nous avons le privilège d’avoir Tara amarrée à quelques mètres de nous à la marina. Tara est un voilier d’expédition scientifique qui a aussi une mission éducative de sensibilisation à l’environnement .

Nous pourrons donc monter à bord avec une visite guidée et plusieurs explications. La visite sera aussi accompagnée d’une exposition temporaire à l’aquarium afin de bien expliquer les enjeux liés aux microplastiques avec des activités interactives pour les enfants.

Nous profitons de la proximité de l’aquarium de La Rochelle. Une autre belle façon de combiner lecture, science et plaisir !

Street Art à La Rochelle

Nous avons la chance, par une des rares belles journées ensoleillées, de découvrir des artistes qui créer des murales en direct sous nos yeux.

N’hésitez pas à nous écrire. Ça nous fait toujours plaisir 😊