février 2022 – Vahana

30 octobre au 3 décembre 2021

Nous quittons Saint-Vincent, Les Grenadines comblés. Petit arrêt d’une nuit à Ste-Lucie pour un petit répit. Des dauphins viennent à notre rencontre. Ces moments sont toujours une source d’excitation et de profonde gratitude pour tous les membres de l’équipage. On se sent choyés d’assister à un si beau spectacle en pleine nature. 🐬🐬🐬

Puisque nous passons par la Martinique pour remonter l’arc Antillais, on s’y arrête et on en profite pour faire un bon avitaillement. Ça fait vraiment du bien de retrouver les produits français avec plus de variétés et des prix d’épicerie beaucoup plus abordables que plus au sud. On remplit donc le bateau de fromage, de vin et de plusieurs petites douceurs.

On retournera dans les baies qui nous ont plu; anse Chaudière, anse Mitan, Saint-Pierre et anse Couleuvre.

On goûtera aussi les fameux bokit. Ce sont des sandwichs dans un pain frit. Originalement, ce pain a été inventé par les antillais qui n’avaient pas les moyens de se procurer de la levure pour la fabrication de leur pain. Ce procédé de friture permet à un pain sans levure de gonfler. Et c’est délicieux. !

Puisque c’est l’arrivée de la course Jules Vernes, l’accès à Fort de France est fermé. Nous ne pouvons pas utiliser le mouillage, mais nous aurons cependant la chance de croiser de superbes voiliers en action. C’est impressionnant de voir leur vitesse de déplacement qui dépasse celle du vent!

La Martinique est en crise sociale lors de notre passage. Des barrages sont érigés, des émeutes ont lieu. On voulait louer une voiture, mais la location a été annulée à cause des complications liées à ce qu’ils nomme la grève générale. La problématique est liée en partie à un mécontentement face aux mesures sanitaires, mais il semble y avoir aussi de vieilles blessures sociales qui refont surface. Au moment de notre départ de la Martinique, l’approvisionnement manquait dans plusieurs épiceries et les stations d’essence étaient à sec. La situation s’est finalement rétablie peu après notre passage, mais des enjeux sociaux demeurent sensibles.

Pour quitter en beauté, on profite de notre dernière journée en Martinique pour faire une petite randonnée jusqu’à la cascade Couleuvre. Toujours impressionnant les forces de la nature!!! Et ça nous en met plein la vue!!!